2015 fut une belle année avec des confirmations, des découvertes et de nouvelles contrées.
Je vous invite à découvrir les 8 romans qui m'ont le plus marqués.
/image%2F0229596%2F20151219%2Fob_ac14c4_51lo8-cjjzl.jpg)
Le festin des fauves de Dominique Maisons
Le festin des fauves est rempli de suspens, de transgression, de sexe, de sang, d’amour (un peu, mais pas trop). Il y a un véritable point de vue critique au sujet du pouvoir en place et des personnages épatants.
Bref, ce livre est une tuerie !
/image%2F0229596%2F20151219%2Fob_ed48f3_81wdxf-jd7l.jpg)
Sans pitié ni remords de Nicolas Lebel
Nicolas Lebel est un Artiste des mots.
Il n’utilise aucun Art-ifice.
Il transcende le genre dans lequel il officie et il est sans pitié pour ses collègues auteurs (certains morts du livre portent le nom d’écrivains de thrillers) qui vont avoir bien des difficultés à se hisser à son niveau.
/image%2F0229596%2F20151219%2Fob_8f51bd_41enuoy81yl.jpg)
Criminal Loft d'Armelle Carbonel
Criminal loft n’est pas seulement un thriller psychologique, il pointe du doigt le côté voyeurisme et les dérives de notre société. Il sonne comme un avertissement et montre bien qu’il y a une ligne blanche que les médias ne doivent franchir en aucun cas.
J’ai beaucoup aimé ce huis clos où le suspense partage l’affiche avec des scènes violentes et dérangeantes. L’écriture d’Armelle Carbonel est d’une efficacité impressionnante, simple et intense, elle fait de Criminal loft un page turner de grande qualité.
/image%2F0229596%2F20151219%2Fob_bc324c_enrages.jpg)
Enragés de Pierre Gaulon
Enragés est une œuvre bicéphale où la réflexion se partage la vedette avec l’action. Voilà donc le renouveau du genre.
Comme d’habitude avec Pierre Gaulon, l’écriture est toujours aussi visuelle et fluide. Cet homme est un ovni ! Il touche aussi bien au thriller, qu’à la fantasy ou au roman horrifique et, en plus de cela, il apporte sa pierre à l’édifice et transcende les genres.
Amis enragés de lecture, ce livre est pour vous !
/image%2F0229596%2F20151219%2Fob_4abd2d_51mom83wzpl.jpg)
La dame de pierre de Xavier-Marie Bonnot
La dame de pierre est un roman noir où la psychologie des personnages tout en claire obscure est particulièrement travaillée. Certains passages sont intenses et chargés en émotions. C’est aussi un plaidoyer pour le droit à la différence et un appel à la tolérance.
Un très bon livre comme je les aime.
/image%2F0229596%2F20151219%2Fob_192d9a_51ns1ftjqbl.jpg)
La petite barbare d'Astrid Manfredi
Ce livre va vous bousculer, certains se diront surement choqués et des polémiques pourraient déferler. C’est tout le mal que je souhaite à Astrid Manfredi car La petite barbare est une parfaite porte d’entrée pour débattre du monde dans lequel nous voulons élever nos enfants. Une livre utile qui fait réfléchir tout en étant accessible. Une réussite !
/image%2F0229596%2F20151219%2Fob_883f0e_l-innocence-des-bourreaux.jpg)
L'innocence des bourreaux de Barbara Abel
Barbara Abel convie un véritable panel de notre société : Une mère et son fils adolescent qui n’arrivent plus à dialoguer. Une tatie Daniel en puissance qui mène la vie dure à son aide-soignante. Une mère de famille monoparentale qui laisse son fils de 3 ans seul dans son appartement le temps de faire quelques courses. Un couple adultérin. Un caissier qui va peut-être devenir père bientôt…
Autant de figures représentatives qui vous surprendront par leur humanité… et leurs secrets.
Barbara Abel négocie parfaitement ce virage avec ce livre qui nous emmène bien au-delà des promesses faites par la quatrième de couverture. Émotions et rebondissements voilà les ingrédients de ce très bon roman noir.
/image%2F0229596%2F20151219%2Fob_dc91d7_chien.jpg)
Cette personne qui n'amait pas les chiens de Michael Moslonka
L’auteur ne verse pas dans le spectaculaire, pour cela, on peut le rapprocher du travail de Nicolas Lebel sur Le Jour des Morts ou d’Hervé Sard car, dans Cette personne qui n’aimait pas les chiens, ce qui prime ce sont les personnages. Et là, on est servi ! Quelle galerie de « gueules » ! On se délecte de ces individus improbables, mais tellement réels.
Michaël Moslonka est un de ces écrivains qui observe le monde autour de lui et qui le restitue par petites touches dans ses romans.
Je l’aboie haut et fort, ce livre est ébouriffant.