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Loupo est le quatrième roman de Jacques-Olivier Bosco.
Loupo, c’est un bouquin où les mecs ont un nom d’animal et dézinguent à toute bilingue.
Loupo, c’est une histoire d’amitié, une histoire d’amour, une histoire d’hommes.
Loupo, c’est ton prochain coup de cœur !
RESUME :
Loupo, Kangou et Le Chat se sont rencontrés dans l’antichambre de l’enfer, à l’Assistance Publique. Orphelin, fugueur ou petit voyou, leur galère ne faisait alors que commencer… Vingt ans plus tard, la vie, ils ont décidé de la cramer… Ils sont devenus voleurs, braqueurs et délinquants. Les casses, les flingues, le fric, l’adrénaline, la révolte, la nuit… Ils sont comme l’orage, sombres et déchaînés… Sur les tuyaux du Chat, Loupo et Kangou – son ami, son frère – écument les bureaux de poste et les banques de la région parisienne. Pour l’argent, pour le plaisir, pour le frisson glacé… Jusqu’au jour où lors d’un braquage, Loupo tire par erreur sur un môme et le blesse grièvement. Après, c’est comme dans un rêve, plus la fin approche, plus les images s’effilochent… Les flics lancés à leurs trousses, une meute des cités qui leur colle aux basques, ils deviennent des loups… Disparaître, se livrer, tuer ou être tués… L’étau se resserre, mais avant, il leur faut solder les comptes et régler définitivement l’addition…
MON AVIS :
Vous l’avez certainement compris, ce livre m’a plu et pas qu’un peu…
Je pourrais vous dire que les personnages sont d’une rare finesse. Je pourrais vous dire que ce livre, une fois ouvert, on ne peut plus le fermer. Je pourrais vous dire que le style de l’auteur est incroyable. Vives, cinglantes, les phrases forment une sorte de musique qui claque à nos oreilles. Les percussions sont les détonations des armes à feux. La basse, le cœur du héros qui bat pour leurs amis, leurs familles, leurs amours. La guitare, les courses poursuites effrénées en moto à plus de 150Kmh en plein centre ville. Le piano, les valeurs que porte Loupo en lui.
Je pourrais vous dire tout ça, mais le mieux, c’est de vous faire lire les quelques lignes issues de la première page du livre :
« La flamme sort de la gueule du canon et la balle gicle comme du sang. Les doigts devant mon visage s’envolent. Derrière, il y a ces yeux, ces feux, cette folie, comme un break de batterie, un roulement de basse, un riff de guitare, comme un cri.
La violence et la peur.
Avant que la balle ne frappe. »
C’est la première fois, où, dès la première page, j’ai eu la certitude que je tenais entre les mains un livre dont j’allais me rappeler un long moment.
Alors oui cette critique se veut dithyrambique, je ne soulignerais aucun défaut car je n’en ai vu aucun.
Loupo c’est une déflagration qui vous vrille les tympans, un cri qui vous soulève les tripes.
Alors merci Mr Bosco !
Editions JIGAL
195 pages
Septembre 2013
16.8€