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Le chuchoteur est un livre qui a fait beaucoup parler de lui, il a même eu le prix des lecteurs des éditions Livres de Poche. Le succès est-il justifié ? Et bien on en discute tout de suite !
L’histoire commence alors que l’on retrouve six bras de fillettes enterrés dans une clairière. Cinq de ses bras appartiennent à des fillettes disparues, reste à déterminer à qui appartient le sixième.
Mila, experte en affaire d’enlèvement est appelée en renfort par l’équipe qui enquête sur ce serial killer qui semble viser uniquement des jeunes filles.
Le reproche que l’on peut faire à ce stade est que le coup de l’expert qui vient empiéter sur les plates- bandes d’une équipe « officielle » est un classique des séries américaines. Pourtant l’intrigue fonctionne bien. L’atmosphère y est pour beaucoup et l’aspect thriller psychologique est des plus réussit.
Donato Carrisi a une écriture sombre qui se marie très bien avec le ton assez lent de l’oeuvre (pour les 2/3 du livre). On lit donc ce livre avec plaisir mais sans s’attacher aux personnages un peu simplistes.
Il y a un côté mystique qui se dégage du livre à l’image de ce visage angélique de l’enfant en couverture mais aussi, via de nombreuses références au « mal ». La réflexion que l’auteur nous expose comme quoi le Mal est plus clairement identifiable que le Bien car il laisse des traces est vraiment intéressante.
Pour résumer j’ai pris plaisir à lire ce livre qui est plein de qualités, pourtant il ne fera pas parti de mes romans préférés de cette année.
Je finirais sur cette phrase de la quatrième de couverture : « Dieu se tait, le Diable murmure ».
Editions Livre de poche
576 pages