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Blog culturel. Chroniques littéraires, musicales et interviews

Chronique de Des garçons bien élevés de Tony Parsons

Publié le 18 Novembre 2015 par Gaylord Kemp in Chroniques, coups de coeur

Chronique de Des garçons bien élevés de Tony Parsons

Les éditions La Martinière tapent décidément très fort. Pour le lancement de leur collection thriller, ils ont jeté leur dévolu sur l’excellent Le festin des fauves de Dominique Maisons (coup de cœur DBDLO) et sur Des garçons bien élevés de Tony Parsons dont je vais vous parler maintenant.

 

Il faut savoir que dans son pays, l’Angleterre, Tony Parsons jouit d’une belle renommée. En 2014, il s’essaie au thriller avec The murder bag qui déboule aujourd’hui en France sous le titre Des garçons bien élevés.

 

Le texte s’ouvre sur une scène d’une rare intensité se déroulant fin des années 80 où une jeune fille se fait violer et séquestrer par un groupe de garçon du même âge.

L’écriture est vive, percutante. L’auteur arrive à embarquer le lecteur en quelques pages seulement.

 

"Elle se mit à ramper vers l'escalier du sous-sol.
     Les voix à table se turent. Le bang, pensa-t-elle. Le bang les ralentit, les abrutit, les endort. Béni soit le bang..."

 

Voilà une introduction des plus efficaces.

Passé ce moment haletant, Tony Parsons nous propulse dans le temps, direction les années 2000, et présente celui qui sera le personnage principal du livre : l’inspecteur Max Wolf.

 Et vlan, il nous refait le coup !

Nous revoici plongé en plein cœur de l’action, cette fois, il s’agit de l’interpellation musclée d’un terroriste armé d’une ceinture d’explosifs.

Dites Mr Parsons, faudrait quand même voir à nous laisser reprendre notre souffle !

Cela sera chose faite avec le départ de l’intrigue centrale.

Un serial killer terrorise la Grande-Bretagne, on lui donne le surnom de Bob le boucher, car il égorge ses victimes de manière très précise, presque chirurgicale.

C’est Max Wolf qui aura la charge de débusquer ce fou sanguinaire      

 

Des garçons bien élevés est un thriller bien troussé.

Il est fort intéressant de découvrir les rouages de la police londonienne. Cela change de la traditionnelle PJ française ou du FBI.

L’intrigue est bonne et le personnage de l’inspecteur Max Wolf est attachant. Sa situation de père célibataire et le combat qu’il mène pour élever correctement sa fille dans ce monde de brutes le rend touchant au plus haut point.

L’auteur s’inscrit dans son époque en traitant, comme Franck Thilliez l'a fait lui aussi dans Pandemia, le sujet brulant du deep web et de l’instrumentalisation des réseaux sociaux par les criminels.

 

Les éditions de la Martinière viennent donc de sortir coup sur coup deux des meilleurs thrillers de l’année. Chapeau bas !

 

Je vous invite à découvrir les 30 premières pages sur le site de l'éditeur en cliquant ici

4ème de couverture:

Plongez dans les recoins les plus sombres de l’âme humaine avec le meilleur thriller anglais de l’année.

 

Ils sont sept. Ils se connaissent depuis vingt ans, tous anciens élèves de la très prestigieuse école de Potter’s Field. Des hommes venus des meilleures familles, riches et privilégiés. Mais quelqu’un a décidé de les égorger, un à un. Quel secret effroyable les lie ? Sur quel mensonge ont-ils construit leur vie ? L’inspecteur Max Wolfe va mener l’enquête, depuis les bas-fonds de Londres jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir. Au péril de sa vie.

 

 

 

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D
Oui, c'est les garçons bouchers...ok, je sors.
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C
La couverture quand on voit le titre du roman est quand même bien trouvée! :)
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A
En effet, l'aspect police londonienne m'intéresse.
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