Quoi ? Liz Cherhal vient pousser la chansonnette à 5 minutes de chez moi ?
Ah bon ?
Impossible de manquer ça !
Je vous ai déjà parlé de cette artiste à l’occasion de la sortie de son excellent album « Les survivantes » en février dernier pour lequel j’avais eu un véritable coup de cœur.
Le concert à lieu à Béthune, au Poche une salle atypique puisqu’il s’agit d’anciens égouts (ne vous inquiétez pas, il n’y a plus l’once d’une odeur désagréable qui pourrait indisposer vos sensibles narines). Sa petite capacité (une centaine de places assises) promet une belle proximité entre le public et la chanteuse.
Généralement, la set-list d’un concert commence par un titre bien pêchu pour engranger un maximum d’énergie au démarrage. Mais, Liz Cherhal est une originale (ce qui dans ma bouche sonne comme un compliment), elle prend donc tout le monde à revers en entamant son tour de chant par « En douceur » qu’elle interprétera simultanément en langage des signes simplement accompagnée de Morvan Prat à la guitare acoustique.
Le reste du groupe composé de Lionel Bézier à la batterie et Nicolas Bonnet à la guitare arrive après ce moment d’une incroyable tendresse. Morvan prend place au violoncelle et Liz nous parle de « ses trois dernières histoires d’amour » avec « un matin » extrait de son premier opus.
Le spectacle est lancé, les titres s’enchainent et le dernier album est joué dans sa quasi-intégralité (manque tout de même « J’ai le cœur gros »). Liz ne fera pourtant pas l’impasse sur l’incontournable « Il est arrivé quelque chose » dont le final est transcendé par la guitare de Nicolas, son acolyte de toujours.
La folie gagne le groupe et atteint son paroxysme sur « Je prends des médicaments » où les musiciens perdent la tête pour notre plus grand plaisir.
Merci à Christophe Beaussart pour ses très belles photos.